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Cambodge
Parc National du Virachey




Région, ville la plus proche : Ratanakiri - Ban Lung
Auteur et dernière mise à jour : Agrotour, novembre 2005


C’est l’aventure, la vraie ! Le projet est encore dans sa phase expérimentale, mais l’équipe est très demandeuse de vos avis et conseils.
Vous marchez dans une forêt primaire, parfois difficile à pénétrer, accompagné d’un guide issu d’une communauté locale.
Le parc naturel du Virachey est la plus grande zone protégée du Cambodge, à la frontière avec le Laos et le Vietnam et renferme une biodiversité importante et quelques merveilles naturelles. Le parc du Virachey n’a pas encore été totalement exploré, et cela fait partie de son charme.
Pas de sentiers balisés, ici on trace son chemin à la machette !


Le projet a deux axes : la protection de la biodiversité de la zone protégée et l’implication des communautés. Il s’agit de créer une activité durable pour les locaux en mettant à profit leurs connaissances et leur expérience de la forêt. Chaque trek est encadré par deux guides, un local parlant anglais, et un autre issu d’une communauté ayant toujours vécu dans la forêt. Une partie des recettes permet d’alimenter le fond de développement de la communauté, mais jusqu’à présent, aucune action de développement n’a été menée (l’argent a servi aux aides d’urgence)… Le guide touche un salaire de 2 USD/jour. Les bénéfices servent également à financer des patrouilles dans le parc naturel effectué par les locaux afin de se protéger du braconnage et des coupes illégales. Le projet n’est qu’aux premiers stades de sa mise en place. L’objectif est de proposer différents treks allant de 2 à 14 jours. Des maisons traditionnelles vont être construites le long d’un parcours et des nuits seront passées au sein des communautés. D’autres guides vont être formés et d’autres activités vont être proposées : observation d’oiseaux et d’animaux sauvages, kayaks, etc. Le but à moyen terme est de dégager suffisamment de bénéfices pour pouvoir lancer un projet de développement des communautés.


La forêt primaire asiatique, humide, luxuriante et très diversifiée.

Assez vallonnée et parcourue de multiples cours d’eau, on n’y trouve cependant très peu d’animaux à cause de la chasse intensive et des années de guerre.


Au moment où nous avons fait le trek, nous n'avons pas fait étape dans les villages de la jungle, mais c'est en projet.


Pour le moment, 2 départs sont proposés : l’un de Voen Sai (3jours/2nuits) et l’autre de Taveng (4jours/3nuits). Il ne s’agit pas de circuits imposés, vous pouvez demander de faire une journée en plus ou en moins. Le soir venu, quand l’endroit nous plaît, on monte le campement : un petit feu et on installe les hamacs pour la nuit.
(Prévoir un traitement préventif contre le paludisme, et les sangsues sont les compagnes de route les plus fidèles).


Le projet BPAMP a été lancé en 2005 dans le but de développer un programme d’écotourisme dans le parc naturel. Il s’agit d’en faire un modèle et un site pilote pour lancer des programmes similaires dans les autres parcs naturels du Cambodge. La phase d’étude a donc été soignée (5 ans) et des financements par la Banque mondiale et le ministère de l’Environnement ont été accordés, (ce qui n’est pas un gage de qualité en soi, mais l’équipe est performante).
L’objectif est de créer une activité viable qui bénéficie à la fois au parc naturel et aux communautés vivant à sa périphérie et qui ont toujours vécu avec cette forêt. Nous avons fait partie des premiers touristes à essayer ces treks.


La lutte contre la déforestation est un combat important, ainsi que les intrusions étrangères (Laos ou Vietnam) pour chercher de la viande, du bois précieux ou certaines plantes.
Pour l´instant des patrouilles de protection sont effectuées, mais l´ampleur de la tâche est impressionnante et les moyens sont très limités.


Les nuits se font pour l’instant dans de beaux hamacs équipés de moustiquaires.
Prochainement certaines étapes se feront soit dans les communautés, soit dans des refuges aménagés


A voir lorsque des refuges seront construits, mais pour l´instant dormir dans des hamacs et cuisiner au feu est très écologique.


L´eau est bouillie chaque matin pour la journée


Tous les déchêts sont ramenés, ensuite le systême cambodgien les prend en charge...


Bien se protéger des sangsues, qui sont très vivaces mais pas dangereuses. L’organisation fournit des chaussettes adaptées, mais pas pour les grands pieds (plus de 46).


Il faut d’abord se rendre à Banlung, la capitale de la province du Ratanakiri. Pour cela, il y a des bus jusqu’à Kratie ou Stung Streng, puis il faut prendre un taxi ou un pick-up (se renseigner le matin à la « gare routière » ou dans les hôtels. Arrivé à Banlung, il faut vous rendre au bureau de renseignements qui est bien fléché. Il est préférable de les contacter quelques jours avant afin qu’ils puissent s’organiser


10 USD par jour. Tout est compris (entrée dans le parc naturel, salaire des 2 guides, etc.) sauf la nourriture et le transport. La première matinée, vous ferez les courses avec le guide : cela revient à moins de 2 USD /jour/personne. Le transport n’est pas compris mais ils peuvent vous aider à trouver des chauffeurs ou il vous faudra louer des motos. Ce dernier point devrait être amélioré dans les prochains mois.


Touch Nimith
Warden of Tourism
BPAMP – Ecotourism Program
Tel: +855 (0)12 776 003
Mail: touchnimith@yahoo.com
Site : virachey@camintel.com