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  Nos valeurs : la charte EchoWay
 

A propos du voyage, ce que nous croyons à EchoWay

Nous pensons que nous avons tous les moyens de montrer une autre image de "l'occidental" que celle affichée par nos voyageurs aux populations les plus démunies de la planète. Cela pour une fois, ne dépend pas de "politique internationale" mais de nous.
Premier citoyen et consommateur direct du produit vendu : une ballade au cœur de la planète, un petit tour dans la réalité… Plus par le canal de la télé ni derrière les murs du club med. Mais avec les gens, au centre de leur vision dans le respect de toute leur intégrité.

Charte EchoWay

Prendre le temps de s'arrêter dans une communauté est le meilleur moyen pour voyager, ouvrir les yeux, comprendre…

Mieux vaut ne pas tout voir, mais s'arrêter et ouvrir les yeux. Pour cela, même si l'on n'a qu'un mois de vadrouille, on peut choisir une semaine de pause qui n'en sera pas une. Partir avec les pêcheurs, aider à préparer le pain, visiter l'école avec l'instit et se baigner avec les enfants, en oubliant un instant son walkman, son coca et ses mails. Puiser une fois l'eau du puit, prendre la longue route de l'école ou partir à 4h du matin en mer, en voyant d'un coup notre confort, l'eau qui coule au robinet et tous ces gadgets qui nous entourent. En quelques jours, comprendre les problèmes du sud, voir ce que nous montrait la télé…

Et accepter

On a choisi avant tout, en prenant cet avion, d'aller se planter au milieu d'une autre culture, d'autres traditions, d'un tout autre mode de vie. Alors quelles qu'en soient les formes, l'objet, les interdits, quelles que soient notre surprise et notre incompréhension, les "codes" ne peuvent pas comme ça, sans prévenir, dans le pas nonchalant d'un routard de passage, être transgressés, bafoués. Finalement, se plier un peu, s'armer de temps et de patience, pour se relever tête haute et sourire aux lèvres, en passant du rôle "d'envahisseur" à celui d'invité.

En partageant

Car devenir l'invité dans la maison ne peut pas signifier "gratuité". On met longtemps avant de comprendre le sens naturel de l'hospitalité, plusieurs voyages, quelques immersions… Ces gens qui n'ont rien, qui donnent tout… …et ces guides en papier qu'on a emmené et qui nous parlent à chaque page "du moins cher", du "bien marchander". Y-a-t-il un équilibre possible quand l'image du riche croise le reflet du pauvre ? le temps des vacances, de l'insouciance, d'un simple passage ? Il semble bien que le seul fil pour se raccrocher se nomme "équité". On sait bien que ce tapis qu'on vient d'acheter représente des semaines de travail… Et si l'hôte partage son toit, à nous voyageurs de partager notre bourse parce qu'en quittant la table, il faut savoir que si on ne donne rien, la famille se privera la semaine suivante.

En ne laissant que des traces positives

Piles, flacons de shampoing, bouteilles en plastique…nos "outils" modernes posent encore plus de problèmes là-bas qu'ici. On connaît la situation du Népal sur ce point mais on oublie les décharges crées derrière tous les villages où les routards s'installent. Limitons dès le départ notre apport, et ramener nos déchets d'une belle expédition dans la forêt tropicale est un minimum, que l'on fait de plus en plus ici mais qu'on oublie là-bas.
Ici, là-bas…une même planète, une même exigence.