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Bolivie
San Miguel Del Bala




Région, ville la plus proche : Etat du Beni - Rurrenabaque
Auteur et dernière mise à jour : Anne CHATAIGNIER et Thomas MAITRE, aout 2010


Un séjour à San Miguel vous offrira la possibilité de découvrir le village et la culture Tacana. Vous aurez également l'occasion de vivre quelques jours en pleine jungle à découvrir les plantes médicinales et à chercher les animaux avec votre guide.
Cette expérience prend place dans un cadre confortable et agréable tout en respectant l'environnement.
L'expérience gustative est également au programme avec de très bons produits de la communauté cuisinés juste pour vous.


San Miguel del Bala est une communauté idéalement située à l'entrée du parc Madidi. Le projet d'écotourisme lancé en 2003 est un exemple reconnu par les acteurs du tourisme de la région. Il permet de participer à la sauvegarde de la faune et de la flore du parc Madidi mais également de conserver la cohésion de la communauté et sa culture. Le projet est géré de façon autonome par la communauté qui utilise l'intégralité des bénéfices pour l'éducation de ses jeunes.


Parmi la faune, vous pourrez voir des caïmans, des capibaras, de nombreux oiseaux (dont des perroquets et des toucans), des papillons (dont le fameux morpho), de nombreux types de singes, des tapirs, et, si vous avez beaucoup de chance, le terrible jaguar... et bien d'autres animaux. Attention aux piqures de moustiques, de fourmis, d'araignées, de scorpions ou aux tiques ! Les dangers sont nombreux dans la jungle mais on se sent en sécurité avec le guide qui est très prévenant.
La flore est également très intéressante et vous pourrez découvrir la végétation de forêts primaires et secondaires.


Vous allez découvrir l'une des communautés du peuple Tacana. Cette communauté vit hors du confort moderne, en harmonie avec la nature. C'est un peuple qui a commercé avec les incas. Leur façon de vivre a peu changé depuis cette époque. Ils ont été christianisés mais croient toujours aux esprits de la forêt.
Ils vivent du commerce (vente de fruits et légumes au marché de Rurrenabaque) et du tourisme.


Plusieurs activités sont proposées au visiteur. Il est possible de choisir parmi un panel d'activités pour composer son séjour « à la carte ». Les activités principales concernent la découverte de la communauté (sentier des plantes médicinales et des fruits, visite du village, pressage de la canne à sucre pour boire un jus de bienvenu) et les marches dans la forêt pour découvrir les animaux (dans le parc Madidi). Les activités optionnelles sont une baignade dans un bassin de cascade près du village, la découvertes des pièges traditionnels le long d'un sentier, une promenade dans un canyon ou de l'artisanat (confection de bague dans de petites noix de coco).
Les déplacements s'effectuent à pied et en pirogue (sur le Béni et sur un affluant).


Avant le parc Madidi, la communauté vivait du bois et de la chasse dans cette zone. A la suite de la création du parc, la communauté ne pouvait plus exercer ces activités légalement. Le parc a donc initialement posé un problème important à la survie du village.
Parallèlement, le tourisme à Rurrenabaque se développe depuis les années 90. Quelques personnes du village vivent de cette activité en tant que guide. Certains tours emmènent les touristes découvrir le village sans que cela profite aux habitants.
Plusieurs histoires se racontent sur la création du projet. Il se dit qu'une personne du Danemark qui venait régulièrement faire du tourisme dans la région suggéra l'idée d'un projet d'écotourisme. En tous les cas, les 50 familles de la communauté (environ 200 personnes) se lancèrent dans l'aventure en 2003. La construction des installations dura 3 ans. Le travail est difficile et la rentabilité de ce travail n'est pas assurée. 20 familles abandonnent le projet.

La communauté reçoit l'aide financière de plusieurs organisations importantes : ONU, USA, Danemark. En échange, ils doivent prouver qu'il n'utilisent que des matériaux locaux pour la construction.
San Miguel reçoit ses premiers touristes en 2006. La communauté qui s'attendait à un afflux massif de touristes est un peu décontenancée de compter environ 40 visiteurs sur cette première année ! Mais la communauté reste soudée autour de son projet et le nombre de touriste ne cesse de croitre (environ 400 visiteurs en 2009).
La communauté dispose de 5 guides (dont 2 guides permanents) et peut accueillir jusqu'à 31 personnes en même temps.


La région est protégée par l'existence du parc Madidi. Il n'y a pas de problèmes de déforestation ou de braconnage à proximité. Par contre le fleuve principal, le Béni, est pollué car il vient de la région de La Paz et traverse plusieurs villes.


Le développement du tourisme et de la structure San Miguel del Bala a permis de lever des fonds pour la communauté. La communauté a décidé d'utiliser ces fonds pour l'éducation. Une nouvelle école a été construite dans le village. Elle permet d'accueillir 60 élèves au lieu de 15 avant la mise en place du projet touristique et de payer 3 professeurs au lieu d'1 seul.
Via les programmes d'enseignements, la communauté redécouvre et sauvegarde la langue Tacana qui risquait de disparaître (langue inconnue par la génération des quadras).


La communauté possède deux lodges : l'un sur le rio Béni, près du village, et l'autre dans le parc Madidi.
Dans les deux lodges, la consommation électrique minimum est assurée par des panneaux solaires. Les chambres (de 2 à 3 personnes) sont dans des bungalow confortables.
La nourriture est délicieuse – spécialement les petits déjeuners - et vous trouverez dans votre assiette de nombreux produits de la communauté (cacao, orange, papaye, poulet, légumes...).


Il est possible de faire du volontariat pour aider à la communauté à apprendre l'anglais ou à des travaux d'entretien du site. Voir leur site internet pour plus de renseignements.


L'eau utilisée est canalisée depuis la montagne et les eaux usées sont dirigées vers un puit perdu.


énergie solaire / générateur diesel


déchets organiques compost / autres déchets ramenés à la ville


Bonne nouvelle : cette région n'est pas touchée par le paludisme.
Emportez du répulsif anti-moustique en crème pour éviter les pulvérisations dans la nature.

ATTENTION : le programme standard est fortement axé sur la découverte des animaux. Le programme de 3 jours était constitué auparavant de 2 jours dans la communauté et 1 jour dans le parc Madidi. Suite à la demande des touristes, on passe maintenant 1 jour dans la communauté et 2 jours dans le parc.
Il faut savoir que cela est très délicat de voir les animaux en pleine jungle. Vous devrez être patient. Le séjour est plus une expérience d'immersion et de découverte qu'un safari photo.
Cela n'a rien a voir avec les tours dans la pampa que l'on peut trouver à Rurrenabaque. Lors de ces tours vous pouvez voir quantité d'animaux sans effort si cela vous tente.

Il est possible d'orienter son séjour de façon plus profiter des activités avec la communauté elle-même. N'hésitez pas à en discuter à l'agence de Rurrenbaque avant de partir.


Depuis La Paz vous pouvez prendre un bus jusqu'à Rurrenabaque (20 heures de trajet, risque de problèmes en saison de pluie - autour de décembre) ou un avion (1 heure, 525 Bs avec la compagnie Amaszonas, un peu moins cher avec la compagnie TAM). Des départs sont prévus tous les jours.
Il faut ensuite passer à l'agence de réservation de San Miguel Del Bala à Rurrenabaque, qui se chargera d'organiser votre séjour.


Pour un séjour de trois jours et deux nuits: 1260 Bs par personne tout compris.
Prévoir en supplément l'entrée du parc Madidi: 125 Bs.


Nom : San Miguel Del Bala
Bureau de réservation: Rue Comercio, entre les rues Vaca Diez et Santa Cruz, Rurrenabaque, Beni, Bolivie
Tel : (591) (3) 892 2394
Mail : reservas@sanmigueldelbala.com ou info@sanmigueldelbala.com (en anglais ou espagnol)
Site Web : http://www.sanmigueldelbala.com