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Honduras
Miami - Pélican Café

Lieu expertisé par l'équipe Mexique de EchoWay, fiche mise à jour en 2004:

Ils n’ont rien et ils ont monté ce projet touristique avec leur désir de ne pas être rayé de la carte : eux, le village, la lagune et puis finalement tout un pan de la culture Garifuna….



Le village de Miami est tout au bout de la plage de Tela, la porte d’accès au Park national Jeanette Kawas, et menacé très sérieusement par un projet de tourisme de luxe qui n’a rien a voir avec l’environnement local qu’on peut voir aujourd’hui. Miami est la communauté Garifuna la plus pauvre de la région de Tela et ces habitants n’ont ni l’eau courante ni bien sûr l’électricité. Il est un peu surréaliste d’imaginer le futur golf, les installations thalasso et la salle de jeux….

Entre plusieurs ouragans, Miami a connu d’autres tragédies et on se demande comment les quelques villageois peuvent encore vivre là dans ces maisons de palme sur cette mince bande de plage.

Miami a longtemps vécu de la récolte de l’huile de coco puis une étrange maladie – inconnue, inexpliquée parait-il – a fait disparaître tous les cocotiers sur la plage. Les habitants se sont alors tournés vers la pêche mais les revenus sont plutôt maigres ou la pêche n’est pas bonne, toujours est-il qu’ils survivent à peine et qu’ils ont du mal à croire à l’avenir rose qu’on leur promet avec l’arrivée de tous ces vacanciers.

Face à la menace du projet touristique, les habitants à qui on n’a jamais présenté quoi que ce soit, n’ont toujours pas bien compris si le village de Miami allait disparaître ou si on allait les laisser tranquilles, pour symboliser un folklore local. « Peut-être que les promoteurs ne savent pas encore ce qu’ils vont faire de nous » dit un brin résigné Alex, un des huit jeunes initiateurs du projet « Pelican café ».

Alex Podilla Gonzales, un des initiateurs du projet
Ce projet se limite pour l’instant a guider les touristes à l’intérieur du Parc national, leur proposer de passer la nuit à Miami et leur raconter l´Histoire des Garifunas. « On s’est formé avec un livre sur la faune locale puis le Parc national nous a pris au sérieux et ils nous ont donné plus de documentation. On connaît la zone mieux que n’importe qui ici » ajoute Alex en sortant ses trois guides qu’il ne quitte jamais.

Employé aujourd’hui du Parc qui les a donc bien pris au sérieux, Alex promeut auprès des rares touristes qui atteignent la zone les livres sur la culture Garifuna tous écrits par le même auteur Garifuna.

Aujourd’hui l’instit du village de Tornabé membre de Pélican café projette d’écrire un guide sur la culture Garifuna. « Il faut que nous nous dépêchons de témoigner sur nos richesses avant qu’on ne voit plus que de la pelouse a l´horizon » estime, Andrea Valerio, institutrice de Tornabe.

Un touriste soucieux des populations

Le but est aussi de montrer aux autorités que les Garifunas peuvent monter un projet touristique et que les touristes s’intéressent a leur culture plus qu’au golf. Bref Miami est un petit village, au cœur de la culture garifuna ou un touriste militant et soucieux des populations locales est attendu par la population.

Il y a six cabanes à Miami ainsi que des petites gargottes, issues d’un projet financé par le PNUD il y a plusieurs années. Les jeunes guides naturistes comme ils se nomment sont excellents et vont vous emmener dans un parc superbe, encore inconnu de la plupart des touristes.

Ballades uniques et incroyables dans le Parc national sous leurs auspices
Découverte de la culture garifuna
Dans un futur proche, ils espèrent pouvoir proposer des ballades a cheval ou a vélo.

Le plus cher est de se rendre au parc qui n’est accessible qu’en bateau. Les prix sont fixes mais assez élevé si on est seul.
300 limpiras/jour : tarif d’un guide qui en reverse une part a la communauté
100 limpiras : une cabane

Important

Evitez de vous rendre a Miami avec les tours opérateurs de Tela même le « Garifuna Tour » qui n’a rien de garifuna et n’aide pas les Garifunas comme il le prétend.

Depuis Tela, il existe des bus qui se rendent d’abord à Tornabé puis a Miami. On peut faire les 7 km de piste sableuse, entre ces deux villages (c’est le lieu du futur projet) a pied mais évitez de le faire la nuit.

Important Evitez de vous rendre a Miami avec les tours opérateurs de Tela même le « Garifuna Tour » qui n’a rien de garifuna et n’aide pas les Garifunas comme il le prétend.


Alex Podilla Gonzales Vous le trouverez au bureau d’information du parc à Miami, c’est le premier et le seul bâtiment en bois.. Pas de téléphone, ni mail



Et puis..

Si vous visitez ce lieu, merci de nous adresser vos commentaires à la même adresse mail. Ils nous intéressent plus que toute enquête…

Lire un témoignage


Bonjour

Juste un temoignage sur Miami.

En effet j'y étais en Février 2003. C'est superbe. Un lieu très tranquille.
Les hondureños et particulièrement les garifunas sont très agréables.

Ils ont été touchés de plein fouet par l'ouragan Mitch et continuent de se relever malgré la mise à l'écart de la part du gouvernement.

Comme il est indiqué sur ce site, pas la peine d'aller à Miami avec un tour operator. On peut y aller très facilement avec les garifunas. Par contre il y a très peu de véhicules qui font le trajet. Ne manquez pas le bus! Et sinon restez au village un jour de plus.
Si vous y passez, allez y pour flâner, vous reposer, profiter des minutes qui passent. Par contre ne sortez jamais sans protection anti-moustiques (ou couvrez vous de jus de citron) car la plage est pleine de gegenes ou sand flies. Pour explication, ce sont des micro insectes que l'on ne voit qu'une fois qu'ils se sont posés sur notre peau. Lors de mon séjour d'une semaine les 2 premiers jours j'avais environ une soixantaine de morsures. Mais ne vous affolez pas, on n'en meurt pas mais par contre cela pique autant qu'une piqûre de moustique.

La meilleure cuisinière des lieux se trouve à la fin du village. Vous avez poisson, riz, haricots préparés avec de l'huile de coco. Merveilleux. Les cabanes sont sympas, pas le grand luxe mais largement suffisantes. Les garifunas vous feront passer un moment merveilleux.

Faites une sortie pour aller voir le parc ainsi qu'une sortie en bateau pour visiter. Et surtout profitez du temps. N'oubliez pas, pas d'eau courante ni d'électricité, vous vivrez avec la lumière du jour. On s'y habitue très vite.

J'espère que le resort ne se fera pas. Ecologiquement cela sera un désastre.
C'est ce qu'ils ont fait à Roatan mais également à Utila. Heureusement pour le moment "Cayos cochinos" se sauve.

N'hesitez pas à me contacter pour plus d'information.

Carlos

(Si vous voulez contacter Carlos, envoyez-nous un mail, nous lui transmettrons)