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Burkina Faso
Mare de Bala




Région, ville la plus proche : Région des Hauts Bassins - Mare aux hippopotames de Bala - Bobo Dioulasso
Auteur et dernière mise à jour : Tétraktys


La mare aux hippopotames de Bala, à 60km de Bobo-Dioulasso, abrite une soixantaine de ces mammifères. La Forêt classée de 19 200 ha qui l’entoure constitue un Espace Naturel Protégé. L’Association villageoise de Gestion des Ressources et de la Faune (AGEREF) coordonne les actions de préservation et de valorisation de la Réserve de Biosphère. Elle vous fera découvrir la richesse exceptionnelle de ce biotope particulier à travers différentes activités.


Venez découvrir un lieu tout particulier dans le pays des Hommes intègres. Dans un cadre naturel et tranquille vous pourrez découvrir la réserve de biosphère de la mare de Bala et apercevoir lors d’une balade en pirogues les hippopotames.
Après une visite sur le site de la mare, vous pourrez vous restaurez au restaurant Ziga et vous reposez à l’ecolodge qui ouvrira d’ici fin 2013.
L’ecolodge et le restaurant de Bala sont gérés par l’AGEREF et permet aux habitants de bénéficier directement des retombées touristiques tout en valorisant et préservant leur environnement. Vous pourrez ainsi les rencontrer et échanger avec eux sur leur environnement et leur mode de vie.


La réserve de la mare aux hippopotames a été érigée en Réserve de la Biosphère en 1987 par l’UNESCO et reconnue aussi comme site RAMSAR depuis 1990. Elle s’étend sur plus de 19 200 hectares. Elle comporte essentiellement des savanes boisées, des forêts claires et des forêts galeries. Elle comporte 660 ha de mare qui renferme une population d’hippopotames assez importante (une soixantaine d’individus en recoupant les inventaires de 2003, 2004 et ceux de 2005) et constitue une très grande zone de migration d’oiseaux.
Elle comporte de nombreuses espèces de poissons (34 espèces) et la pêche occupe une place importante dans les activités des populations riveraines. Jusqu’il y a peu, la faune sauvage était très menacée eu égard à la présence humaine et d’animaux domestiques.
On y rencontre néanmoins quelques grands mammifères tels que les éléphants (une cinquante d’individus au recensement de 2005), les buffles, et quelques grandes et moyennes antilopes : bubale major, cob défassa, cob de Buffon et guib harnaché ainsi que de nombreux singes et phacochères.
La Réserve comporte des savanes boisées, des forêts claires et des forêts galeries le long des cours d’eau Wolo, Leyessa et Tinamou affluents du Mouhoun.


La région des Hauts-Bassins est habitée par plusieurs ethnies dont la plus nombreuse est celle des Bobos. Les Bobos appartiennent au groupe linguistique mandé et seraient originaires de la région de Djenné au Mali.
La base de la société bobo est le matrilignage, famille étendue à laquelle on appartient par la mère. La vie politique se limite au village dirigé par les doyens des lignages qui forment un conseil des anciens. La vie politique se voit aujourd’hui partagée entre les traditions encore très vivantes et la modernité, avec notamment l’élection des maires mise en place en 2008.
La société est constituée de quatre castes: les agriculteurs, les forgerons, les griots et les Peuls chargés de l’élevage des troupeaux. Les forgerons jouent un rôle important dans les cultes traditionnels qui leur permettent de rentrer en contact avec les forces de la nature.
Les Bobos sont de très bons agriculteurs et d’excellents artisans utilisant l’argile aussi bien pour les poteries que pour l’architecture de leurs maisons et des édifices de prestige comme les mosquées.
Du point de vue religieux, malgré une islamisation récente et un certain nombre de conversions au christianisme, les Bobos restent marqués par l’animisme.
Très riche en poissons, la mare aux hippopotames a une grande valeur socio-économique pour les populations des villages riverains de la réserve. En effet, la consommation de poissons par les communautés locales permet de leur assurer une croissance saine et une alimentation riche en protéines animales. De nombreux pêcheurs vivent de la vente des produits de pêche tirés de la mare depuis des décennies.


Il vous faudra traverser le village de Bala en continuant cette piste sur 14km pour atteindre la magnifique mare aux hippopotames.
En chemin vous découvrirez la forêt de tecks protégée, la réserve de biosphère et si vous partez suffisamment tôt et en bonne saison vous aurez peut-être l’occasion de croiser toutes sortes d’espèces animales vivant dans la réserves : antilopes, singes, phacochères et même éléphants !
La zone de la mare aux hippopotames et des villages riverains est un territoire exceptionnel.
Des guides formés vous feront découvrir les richesses du site sur les nombreux sentiers que compte la forêt. De nombreux circuits touristiques en VTT ou à pieds sont possibles.
L’organisation de nuits chez l’habitant est également possible pour ceux qui le souhaitent.
Au choix partez à la journée ou à la demi-journée, pour deux ou trois jours découvrir la réserve de biosphère, les alentours et les populations des villages de l’AGEREF. Partez à la découverte d’un mode de vie rural, d’une culture, d’une population accueillante et ouverte, d’un paysage et d’une atmosphère paisible.
Le groupement des pêcheurs vous accueille pour une visite dans la maison où ils réparent les filets, réceptionnent la pêche, préparent et font sécher les poissons. Les pêcheurs connaissant très bien la vie de la mare et les habitudes des hippopotames, ils accompagnent à bord d’une barque sécurisée ceux qui souhaitent vivre l’émotion d’une approche douce de ce riche biotope.


Le projet de développement des activités d’accueil touristiques de la mare aux hippopotames de Bala est conçu comme un projet pilote, visant la protection et la valorisation de la mare aux hippopotames et l’amélioration des conditions de vie des habitants de Bala.
Ce programme a été réalisé dans le cadre de la coopération décentralisée entre les régions Hauts-Bassins et Rhône-Alpes. L’ONG Tétraktys est l’opérateur technique qui met en œuvre le projet.
Le programme, qui se terminera à la fin de l’année 2013, aura permis la construction et l’exploitation d’un écolodge et d’un restaurant, la formation de l’équipe de gestion et de l’AGEREF, la formation de guides touristiques ainsi que la création d’un Centre d’Interprétation Nature.


Les problèmes actuels de développement économique et social en zone rurale au Burkina Faso trouvent leur fondement dans la mauvaise gestion des ressources naturelles. Face à ce constat, des structures villageoises de gestion des ressources naturelles et de développement local en périphérie de la réserve de Biosphère de la Mare aux hippopotames (Commissions villageoises de Gestion des Territoires et Groupements de Gestion Forestière) ont décidé de mettre en commun leurs capacités en vue d’œuvrer à la promotion d’une gestion rationnelle et durable de leurs ressources.


L’Association de Gestion des Ressources et de la Faune de la Réserve de Biosphère de la mare aux hippopotames (AGEREF) créée en 2004 est chargée de :

  • Renforcer la solidarité entre les villages en vue d’un développement économique et social local
  • Coordonner l’ensemble des actions de la réserve de biosphère de la mare aux hippopotames aussi bien dans la zone de biodiversité que dans toutes les zones agros-sylvos-pastorales dans les villages intéressés
  • Mettre en œuvre toute action de promotion et de gestion durable des ressources naturelles de la zone


Le restaurant Ziga est situé à côté de la mare. Une équipe de l’AGEREF a été formée à l’accueil et à l’hygiène alimentaire. Poissons de la mare et boissons fraîches y sont servis.
Les bénéfices sont destinés à des projets d’amélioration des conditions de vie des populations locales.
L’écolodge de Bala est en cours d’équipement et sera ouvert fin de l’année 2013.


  • N’utilisez pour la toilette et la lessive que des produits biodégradables de type savon végétal
  • Economisez l’eau, c’est une ressource précieuse
  • Emportez avec vous les poubelles : il n’y a pas de ramassage d’ordures ménagères
  • Laissez les lieux le plus propre possible après votre départ
  • Si vous souhaitez faire don de vêtements ou de fournitures, déposez-les à l’école ou au dispensaire
  • Ne distribuez pas d’argent, stylos, bonbons aux enfants. Cela les incite à mendier et à quitter l’école
  • N’emportez pas en souvenirs des richesses du patrimoine naturel ou culturel


En véhicule motorisé : une fois arrivé à Bobo-Dioulasso dans la région des Hauts-Bassins empruntez la N10 en direction de Dédougou.
Après 43km sur la voie goudronnée un panneau d’indications vous indiquant d’aller à droite pour rejoindre la mare aux hippopotames est inexact. Vous pourrez par contre visiter la commune de Satiri si vous empruntez ce chemin. Prenez à gauche une portion de piste en bon état sur 9 km pour atteindre le village de Bala.
En arrivant à Bala sur la gauche on passe devant le Centre d’Interprétation de la nature en construction, l’écolodge de Bala et aussi le siège de l’AGEREF. D’ici, une équipe de guides peuvent vous proposer un bon repas cuisiné maison, des circuits et des balades dans le village de Bala et dans les villages riverains de la mare, à pieds, en VTT ou avec votre véhicule.
En transport en commun: faites vous déposer en taxi (300 F cfa par personne) à la gare de Satiri juste à la sortie de Bobo-Dioulasso sur la N10. Un camion part tous les soirs en direction de Bala entre 14h et 16h. Il vous dépose dans le village non loin de l’écolodge. Il repart tous les matins en direction de Bobo-Dioulasso entre 8h et 10h. Il vous en coutera moins de 2000 F cfa et le dépaysement est garanti.



Tarif pour une demi journée avec un guide:
Tarif d’un repas au restaurant Ziga:


Pour manger au restaurant Ziga, contactez l’AGEREF (Association de Gestion des Ressources Naturelles et de la Faune)
Tel 00 226 76 05 09 46 – agerefhb@gmail.com

Pour d’autres informations, contacter :
l’OFINAP (Office National des Aires Protégées)
Tél 00 226 50 35 64 14 (ou 15) –OFINAP@yahoo.fr

L’ONTB (Office National du Tourisme Burkinabé) : 00 226 20 97 19 86

Vous pouvez également voir tous les hébergements villageois appuyés par l’ONG Tétraktys :
Cliquez ici