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Lieu expertisé par l'équipe Mexique de EchoWay
- Bio Itza - |
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Il s’agit de la deuxième
école d’espagnol de la région, plus récente
mais basée sur le même principe que celle de San Andrès.
Les étudiants vont suivre des cours d’espagnol dans une petite
école et vivre dans une famille modeste du village. Ici, les ressources
servent également au sauvetage de la culture Itza.

Reginaldo
Huex, directeur de Bio-Itza
L’association
Bio Itza à San José, sur les rives du lac Péten est
née dans l’objectif de sauver la culture Maya Itza
et en particulier sa langue qui n’était plus parlée
au moment de la création de l’association que par une vingtaine
de personnes « Et des vieux comme moi», précise
Reginaldo Huex, directeur de l’organisation. « Nous sommes
les derniers à parler cette langue. Nous le savons car quand quatre
linguistes sont venus ici pour réaliser un dictionnaire de la langue
Itza, ils ont cherché dans toute la région, au Bélize,
Chiapas, etc des gens qui parlaient la langue. Vous êtes les derniers
ici à San José nous a dit le linguiste Scott Atran, professeur
à l’Université du Michoacán qui parle parfaitement
notre langue » ajoute le directeur.
La
langue est aujourd’hui enseignée à tous les enfants
de San José quelques heures par semaine, payées
par le gouvernement. L’association s’est donc consacrée
à d’autres aspects de la culture Itza et en particulier «
un des éléments forts de notre culture qui consiste
à se retrouver, partager un moment dans la nature sans la détruire
» explique Reginaldo Huex. Le projet le plus ambitieux de l’association
est en effet la protection et l’administration d’une
réserve de 3600 hectares de forêt à la sortie de San
José. L’association qui paye les salaires de six
gardiens est en train de monter une petite activité d’ecotourisme
sous forme de camping dans la réserve. La réserve est un
corridor biologique important selon le Conseil National des Aires protégées
(CONAP) entre le sud de la biotope El Zotz et le sud ouest du Parc National
de Tikal.
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San José
comme toute la région du Péten a connu une forte immigration
suite à la loi de colonisation du Peten décrétée
en 1971. Pour prouver la culture d’une parcelle de terre et
son droit dessus, la loi exigeait le déboisement de la parcelle
jusqu’en 1987 où le bon sens l’a enfin emporté.
Pour les Maya Itza de San José, cette loi a été
une catastrophe.
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« Traditionnellement,
notre agriculture était très limitée à
un peu de maïs et de frijoles (haricots) car comme les gens
de la région, nous protégeons la forêt puisque
nous travaillons aussi les produits de la forêt, (le Chate
et le Xixle) » explique Adérito Chayax, professeur
à l’école.
La déforestation a été utilisée pour
prouver son droit sur la terre et installer le bétail.
La réserve de l’association joue donc un rôle
fondamental puisque même si le village est installé
dans la Réserve de la Biosphère Maya, on constate
plus de parcelles agricoles et de pâturages que de forêt… |
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Pour assurer des revenus
à la population – l’association est le plus gros employeur
du
village – et pour développer des projets, l’école
d’espagnol a débuté en 1997. Là encore,
les professeurs sont des professionnels et l’apprentissage
fonctionne bien grâce à l’immersion dans une famille.
Les familles ont été formées, en particulier sur
les questions de nutrition mais du fait de la pauvreté de la population,
les repas ainsi que l’hébergement sont très simples.
Propreté et hygiène garanties et vérifiés
par l’école.

Cours d'espagnol le matin
Vous pouvez pendant votre temps libre participer à l’autre
projet phare de l’association monté par les femmes : le jardin
de plantes médicinales duquel elles extraient des produits pharmaceutiques
et des produits de beauté (shampoing, crème, savons, etc).
Elles ont aujourd’hui documenté plus de 460 compositions
médicinales traditionnellement utilisées par les Maya Itza
à partir des 50 espèces qu’elles cultivent.
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L’association recherche toujours
des bénévoles pour l’aider dans ses projets
mais ni la nourriture ni l’hébergement ne peuvent être
offerts. Comme l’Eco-escuela, Bio-Itza a des ressources extrêmement
limitées et ne dispose pas d’aide extérieure.
L’association propose également de rester une
nuit ou deux dans une famille si on veut découvrir San José
ou se faire une idée de l’école avant de s’engager.
Cette proposition offre aussi un revenu aux familles. Il n’y
a pas d’hôtel à San José.
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Jeune américain, volontaire
pendant deux ans à Bio-Itza
Activités

L’association aide les étudiants à organiser des excursions
pour découvrir la région.
Vous êtes très libre de votre
temps et en fonction du nombre d’étudiants présents,
l’association organise des activités. Vous pouvez de même,
les aider dans le jardin médicinal et dans la réserve.
San José,
comprend 2000 habitants, bien loin du tumulte touristique de Florès.
Vous êtes cependant près de Tikal, à une demi-heure
de Florès en bus et à côté de la RBM.
Tarifs
150$/semaine/pers :
ce tarif comprend l’hébergement, la nourriture, et 20 heures
de cours d’espagnol
60$/semaine/pers : hébergement
et nourriture dans une famille
Y aller
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